Compagnie du Pommier
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Chroniques de Lyra Chantéloge

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Message par Lyra Chantéloge Mar 5 Mar - 14:29

Pensées de Tigernoc

Je ne pouvais pas continuer à suivre cette bande de voleurs. Quand j'ai compris que Blaireau m'avait menti depuis l'début, j'ai tout envoyé balader. Ah ça ! J'ai levé les bras, j'les ai traités de tous les noms, Khazferdom, et je regrette pas. Heureux pour eux qu'ils se soient pas tous pris mon poing dans la trogne, à cette bande de cornichons à la saumure de latrine ! Je n'allais certainement pas travailler pour une guilde de voleurs !

J'ai horreur qu'on me prenne pour une sandale.

Bon, qu'est-ce que j'allais faire, maintenant ? Rentrer à la Forge, et revenir au paternel la queue entre les jambes ? Bahr, plutôt me raser la barbe ! Mais chaque chose en son temps, il s'agissait d'abord de se tirer de cette saloperie de jungle, et de traverser le Bois de la Pénombre pour rejoindre Elwynn... Quel abruti ! J'aurais dû attendre d'arriver à la Baie du Butin avec les autres pour louer un griffon ! Me voilà seul dans cette fichue jungle...

J'ai bien cru me faire écharper par une panthère, et elle m'a bien amoché, la morue, si bien que j'ai traîné ma carcasse pissant le sang sous la mousson jusqu'à trouver une grotte. Heureusement, j'avais gardé presque tout le matériel, puisque je portais le sac, et j'ai pu avaler une potion de soins et dormir à peu près au sec. Je me suis réveillé patraque, mais au moins, ma foi, je me suis réveillé, et que le Grand Forgeron soit mille fois béni : il avait cessé de tomber des cordes. Je repris la route vers le Nord, et bientôt j'étais dans le Bois de la Pénombre.

Les loups, ça allait. La meute qui me suivait la bave aux lèvres dans les fourrés n'osait pas trop m'approcher : les loups sont malins, ils savent que leurs griffes et leurs crocs s'effritent contre mon armure, mais ils avaient quand même faim. C'est surtout ma torche qui les maintenait à distance.

Jusqu'à ce qu'elle s'éteigne.

Par les loches de Bara la Rousse, je ne pensais pas qu'un loup pouvait avoir autant de force. Je me suis retrouvé dans le noir, et ils m'ont tous sauté dessus. Jeté à terre, ils ont tenté de me bouffer le nez, de me mordre à la nuque, mais j'ai réussi à me dépêtrer en en tisonnant un ou deux du bout de mon épée. Bahr, j'aime pas vraiment dézinguer les animaux, mais bon !

Et puis j'ai couru. J'ai balancé mon sac par dessus bord pour courir plus vite. Tant pis pour le matériel, la graille et l'or, il fallait que je me sauve les miches ! Je suis arrivé à Sombre-Comté affamé et épuisé, mais vivant. J'ai du mendier pour une paillasse et un repas, et franchement, jamais la bière tiède n'a été si fameuse ! J'y suis resté trois jours, pour me reposer et travailler pour l'hébergement, avant de repartir. Le reste de la route s'est bien passé, et deux jours plus tard, après un bivouac au creux d'un vieux chêne et une nuit d'insomnie à cause du tintamarre des grenouilles, me revoilà à Hurlevent. A la case départ.

Alors que je travaillais à la forge, au quartier des Nains, à fabriquer des clous, des charnières et de menus outils pour payer ma subsistance, voilà que je vois passer une jolie sœurette de la mine. Je lui fait coucou, tout sourire, et elle vient vers moi, à ma grande surprise. C'est là que je remarque son tabard, représentant un Pommier. Ça me disait quelque chose, aussi, je lui ai posé la question.

La Compagnie du Pommier, c'était bien sûr ! Voilà ce que je devais faire. Quand je lui en ai parlé, elle m'a expliqué qu'une réunion se tenait fréquemment, devant Hurlevent, au Puits des Rencontres, et que justement il y en avait une ce soir. Le temps de me laver et brosser ma barbe, et je m'y rendais aussitôt.

Il y avait du monde ! Une dizaine en me comptant. Une espèce d'albinos avec un tabard de paladin, trois elfes toutes attifées de plumes (sacrées coutumes qu'ils ont, les oreilles-pointues), un nigaud de blondinet à l'air niais, un gnome qui se tripotait tout le temps la barbe (c'est un peu grotesque pour un gnome, je trouve), une jeune bourgeoise à l'air bêcheuse, un type avec un chapeau pointu ridicule, et un espèce de teigneux à poil noir qui avait tout le temps besoin d'ouvrir sa gueule, visiblement.

On a passé la soirée à poser des questions au type de la Guilde qui était là, un espèce de grand gars tout sec. J'ai appris tout un tas de trucs, comme cette histoire de rangs, le fait qu'on aurait un dortoir, deux repas par jour, et tout ce qu'on devait faire. C'était pas mal ! Par contre, il disait que la Compagnie fonctionnait par groupes de cinq, et que du coup, il fallait venir à cinq. Sauf que la plupart d'entre nous étaient venus tout seuls. Deux des longues-oreilles se sont aussitôt rapprochées, et de l'autre côté le teigneux bavard, le blondinet et la bêcheuse.

Et moi j'étais comme un con.

Vu qu'on a hésité un peu, le grand sec -Alfred, je crois- à fait des groupes avec ceux qui restaient. Je me suis retrouvé avec l'albinos, le duo d'elfes et le mec au chapeau pointu, et le reste s'est rassemblé en un deuxième groupe. Alfred nous à dit de nous présenter comme ça au fort de la Guilde, et que, de toute façon, "on verrait bien sur place".

Bon. Y'a plus qu'à faire connaissance avec tout ce beau monde. J'espère que je ne suis pas tombé sur les déglingués de service !
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